Lac Son Koul
Au lac Son Koul (Kirghizistan), il y a beaucoup d’éleveurs, quittant Kyzart pour l’été, pour faire la transhumance.
En France, on a des « cabanes » dans les montagnes. Eux, ils installent leur yourte pour l’été. Et pas des petites yourtes.
Ils ont aussi de quoi aérer depuis le dessus de la yourte.
En dehors de ces yourtes, il y a aussi les yourtes à touristes. Des rassemblements de plein de yourtes, qui sont là uniquement pour accueillir les touristes. Mais on peut aussi loger directement chez les familles d’agriculteurs pour le même prix. C’est au choix ! Pour ma part, je suis passé chez deux familles.
Le premier jour, c’est un petit garçon qui m’a fait des signes au loin pour que je passe chez eux. Il était très gentil.
J’ai pu goûter leur kajmak.
De la crème de lait. La première famille l’obtenait avec une centrifugeuse, la seconde en faisant chauffer.
Ensuite, il m’a fait goûter du lait.
J’ai d’abord pensé que c’était du lait totalement appauvri, il semblait très transparent. Peut-être qu’ils récupéraient la matière grasse justement pour faire la crème précédente.
Puis j’ai goûté… Ça n’avait pas du tout le goût du lait de vache. Ce n’était pas du lait de vache.
Il m’a ensuite montré des chevaux, puis il m’a montré qu’ils l’agitaient.
Difficile de communiquer quand on n’a pas la langue, du coup j’ai un peu cherché sur Internet et c’est du koumis.
J’ai eu la confirmation le lendemain, dans une autre famille, on m’en a resservi en me disant quelque chose comme « koumis ».
Il m’a montré qu’ils attachent les pattes avant des chevaux (entrave). J’y connais tellement rien, si ça se trouve on fait ça aussi en France, mais je n’en avais jamais entendu parler.
Je pensais que j’étais sportif, mais faire un foot à 3000 m contre un gamin de 12 ans m’a remis à ma place. En 5 min, j’étais à bout de souffle.
À part ça, c’était une famille normale : en mangeant, le père regardait une série, la mère était au téléphone, et le fils faisait le con.