Mestia – Iprari
Le trek Mestia – Ushguli était magnifique. Mais au final je me suis arrêté a Iprari et pas Ushguli.
Un chien sans maître qui m'a suivi un moment
Il y a eu des plats, des faux plats, des montées et des descentes. Il y a même eu une traversée de ruisseau où j'ai bien cru que le courant finirait par me renverser et me tremper la gueule.
Je n'ai pas de photo ni de vidéo, donc je vous ai fait un dessin pour arriver à mieux comprendre
Seul problème : j'étais seul. Et être seul dans un trek, c'est beaucoup moins sympa, et c'était une découverte, mais il fallait tester. Alors je me suis occupé à me perdre dans mes pensées et à écouter des podcasts, mais ça reste quand même un peu moins goûtu.
D'habitude, sur mes treks, j'ai des copains. J'ai le copain qui pense à tout : il a un feu (et un de rechange), des allume-feux, un tire-bouchon, une scie, et n'importe quel objet dont tu aurais besoin, il l'a. J'ai le copain qui parle, lui, il a toujours quelque chose à dire, et ça occupe. J'ai le copain qui a la carte, indispensable pour ne pas se perdre. J'ai le copain qui n'a pas la carte, mais qui connaît les raccourcis, indispensable pour se perdre. J'ai le copain qui sait allumer un feu en moins de temps qu'il m'en faut pour m'ouvrir une bière. J'ai le copain qui connaît des jeux, et vu qu'il y a le copain qui a tout, à eux deux, on ne s'ennuie jamais le soir. J'ai le copain qui fume, on ne sait pas comment il fait, mais il fume pendant les montées et est toujours vivant. J'ai le copain photographe qui immortalise tout. Et le copain botaniste qui peut nous apprendre tout sur ce qui nous entoure.
Et le second problème, c'est que j'ai fait une Cédric Doumbé, j'avais une épine dans le pied, j'ai dû demander à l'arbitre l'arrêt du match.
Plus sérieusement, c'était vraiment très beau, les repas étaient délicieux et bien consistants dans les maisons d'hôtes où je me suis arrêté sur la route.
Oui tout ça c'était pour moi. Et vu qu'il y avait des restes j'ai fini d'autres assiettes. La marche ça creuse.
Suite à ça, j'ai pris quelques jours de repos à Mestia, où je ne fais pas grand-chose : un peu de marche, un peu de lecture. Mais sans en faire trop.
Heureusement, j'ai trouvé un centre de soin pour les post-randos
Je ne sais pas combien de temps je vais rester à Mestia, je n'ai pas envie de me relancer trop vite dans un mouvement, au final, ça fatigue de bouger tout le temps, alors pour l'instant, je reste là. Et dès que j'aurai récupéré mon énergie, je repars !
Bon quand même vu que c'est pour ça que ces villages sont connus, je vous met un point de vue avec les tours