成都
Je sais pas quoi écrire, donc je vais vous laisser avec le poste WeChat qu'à fait mon ami.
Ça vous fera travailler votre Chinois.
故事从我没有买第二天回广汉的车票,而是换了一家青旅住,但我却导错航走去了二店,幸好二店住满了没有把我转过去,又刚好晚上我在一楼看Q2开始[月亮]
sans être à bord de quoi que ce soit
Je sais pas quoi écrire, donc je vais vous laisser avec le poste WeChat qu'à fait mon ami.
Ça vous fera travailler votre Chinois.
故事从我没有买第二天回广汉的车票,而是换了一家青旅住,但我却导错航走去了二店,幸好二店住满了没有把我转过去,又刚好晚上我在一楼看Q2开始[月亮]
J'ai été au Gannan, dans 3 villages.
Ces villages font partie de la préfecture autonome tibétaine.
Les Tibétains y sont implantés depuis très longtemps (+1000 ans ?).
Tout y est écrit en tibétain (et en chinois, faut pas abuser et trop leur faire croire qu'ils sont chez eux).
Il n'y avait aucun touriste occidental, comme globalement tout l'ouest de la Chine. Juste à Xiahe, j'ai croisé un groupe de Français, j'ai apprécié rester la journée avec eux, ça faisait un moment que j'avais pas croisé des Français.
En revanche, les Chinois, c’est impressionnant comme ils étaient nombreux. Comme en Europe, ils arrivent en énormes bus, ils arrivent sûrement depuis les métropoles.
Je suis arrivé par la gare de bus qui est un peu plus loin. Mais ils ont créé un parking de bus spécialement pour les bus de touristes, qui est juste à côté de l’entrée du temple. C’est impressionnant et un peu effrayant. Et, à vrai dire, je crois que les Chinois font ça partout. Ils créent des parkings de bus à côté des temples, des escaliers roulants pour monter les montagnes, et des parcs à thème par-dessus des villages ethniques. Un peu comme si on avait fait des parcs d’attraction pour voir des Noirs. Ah merde, on l’a fait.
Fait amusant : ils donnent du riz en offrande, je crois que ça symbolise la vie ou quelque chose d'important pour eux.
Je viens de comprendre pourquoi ils sniffent tout le temps : se moucher en Chine est impoli de ce qu'on m'a dit. Et se moucher dans un mouchoir en tissu comme je fais, y'a pas pire. Mais bon je vais continuer.
Je n’ai bien entendu pas le choix que de manger avec des baguettes : je ne suis entouré que de Chinois, pas de touristes occidentaux, alors rien n’est adapté pour nous.
Je savais déjà à peu près me servir de baguettes, mais ce n’était pas parfait : notamment un gros problème, je perdais la moitié de ma soupe sur mon t-shirt.
Un Chinois rencontré dans un parc à Lanzhou m’a invité à manger leurs fameuses nouilles de Lanzhou (une soupe de nouilles avec des tranches de bœuf). Ces nouilles sont réputées dans toute la Chine, et peut-être même en dehors ! (Mais moi, je ne connaissais pas.) En tout cas, en arrivant dans une autre ville, quand j’ai dit que j’arrivais de Lanzhou, ils m’ont dit : « Ah oui, les nouilles ».
Déjà que la plupart des plats sont pas très cher, mais les nouilles de Lanzhou a Lanzhou, on peut en trouver pour 1€20.
Bref, ce Chinois qui m’a invité m’a donné quelques conseils pour me perfectionner dans la dégustation de nouilles : mettre sa tête le plus proche possible du bol pour ne pas que ça éclabousse, et aspirer les nouilles, surtout ne pas hésiter à faire du bruit, ce n’est pas gênant en Chine. Deux points qui ne sont pas intuitifs pour quelqu’un qui vient d’un pays où on dit de ne pas faire de bruit en aspirant la soupe, et de se tenir droit à table.
Aussi il m'a repris quand j'ai planté mes baguettes dans mon bol pour boire : planter ses baguettes verticalement dans un bol de riz ou de nouilles est un geste extrêmement malpoli et considéré comme de très mauvais augure.
PS: Ils aiment le piment ici
Ça y est, je suis arrivé en Chine !
J’ai fait un premier arrêt à Urumqi, Xinjiang. Une ville avec pas mal de Ouïghours, Kazakh, etc. Bref, des musulmans.
L’attraction principale de la ville, c’est le quartier du Bazar international de Ürümqi. Un genre de bazar, mais on sent que c’est uniquement pour les touristes. Et les touristes, ce sont uniquement des Chinois. J’avoue qu’après avoir fait un tas de bazars, des touristiques, et d’autres non, je n’étais pas vraiment impressionné par ça. On sent qu’ils ont eu envie de faire un bel endroit touristique, mais ça n’a pas la même saveur et la même vie que les bazars du Tadjikistan par exemple.
J'étais plus impressionnés par les choses qui dans mon imaginaire sont Chinois... Même si je pense que ce n'est rien a côté de ce qu'il y a dans d'autres villes plus à l'Est.
J’ai parlé à des touristes chinois qui étaient amusés de voir un Occidental ici, alors ils m’ont invité à manger avec eux. C’était sympa, une belle entrée en Chine !
Par contre, j’avoue que depuis que je suis en Chine, je suis assez surpris et dégoûté de leurs manières : reniflement et raclement de gorge tout le temps (même s’ils sont en intérieur et qu’ils ne crachent pas), ils remontent leurs t-shirts pour se gratter le bide et le gardent levé, ils font du bruit quand ils aspirent leurs nouilles, certains mangent la bouche ouverte, ils fument en intérieur (des fois, ils cendrent même sur le sol), etc., et ça ne choque que moi... Mais c’est un problème culturel et il faut que je m’habitue, je pense. Comme dit mamie, attention quand je vais rentrer, si ça se trouve, je ferai pareil.
PS: Je n'ai pas vu les camps de rééducation de Ouïghours, ni les usines Decathlon (ou c'est peut être la même chose?)
On est partis le dimanche soir à trois pour faire la traversée d'Ak-Suu : – Localisation : région d’Ak-Suu (près de Karakol), oblast d’Issyk-Kul (est du Kirghizistan) – Longueur : 110 km – Dénivelé positif : +7 155 m – Dénivelé négatif : –7 465 m – Durée recommandée : 7 à 10 jours
Pour vous résumer l’affaire :
On va dans le village de départ, dans une maison d’hôtes.
En discutant, on se rend vite compte qu’on a la meilleure équipe : Joachim, Azul, et moi.
Joachim a un duvet 8 degrés, alors qu’il en fera moins de 0 pour certaines nuits.
Azul n’a pas pris de nourriture consistante, il n’a pris que des dattes, du pain et du Nutella.
Et je n’ai pas de matelas, et une tente à 15 € achetée pour l’occasion.
Tout se passe bien, seulement on se prend pas mal de pluie. Alors on se réfugie quelques heures dans une yourte sur le passage qui nous accepte gentiment.
On repart pour une ascension, il continue de pleuvoir, donc en hauteur il nous neige dessus. Au final c’était plus beau qu’autre chose.
On arrive de nuit, totalement frigorifiés, on se fait à manger et on s’endort rapidement.
Après 5 min de marche, on se retrouve face à une rivière qu’on doit traverser.
Je me dis assez rapidement : « On ne va pas y passer des heures », j’enlève mes chaussures et j’y vais.
C’était trop profond, et il y avait trop de courant. Je tombe totalement dans l’eau.
Malheureusement je n'ai pas de vidéo de la chute
Mon téléphone n’aura pas survécu. Je me caille toute la matinée, mais heureusement mon duvet et la plupart de mes affaires n’ont rien. Du coup, ils ont abandonné l’idée de traverser, ils ont traversé à cheval pour 5 €.
15 min plus tard, on a croisé quelqu’un qui nous a dit qu’il y avait un pont 2 km en remontant dans la vallée.
La plus grosse journée : 35 km de marche, 3 pics.
On arrive de nuit, on rencontre Fabian qui s’est installé au même endroit que nous.
Il a fait le même chemin que nous mais en deux jours. Il semble épuisé. Il nous dit qu’il est surtout épuisé mentalement, passer son temps en rando tout seul c’est fatigant, et je suis d’accord. Alors je lui propose de continuer avec nous. Il me dit qu’il ne sait pas, on verra demain.
Mais je lui dis que je suis certain qu’il restera, je ne sais pas pourquoi je l’ai senti.
La journée « repos » : 25 km de marche.
On a démarré tard (~9 h). Et on a fait une pause pour se baigner à la cool à 3 500 m, au lac Ala Kul.
Résultat des courses à la fin de la journée : on s’est pressés.
Et Fabian est en effet resté avec nous.
Une dernière montée, une redescente, longue, très longue, un peu de stop.
Nous voilà de retour à Karakol.
La team finale
Maintenant on part ensemble pour Almaty, et ensuite je partirais de mon côté pour la Chine.
Au lac Son Koul (Kirghizistan), il y a beaucoup d’éleveurs, quittant Kyzart pour l’été, pour faire la transhumance.
En France, on a des « cabanes » dans les montagnes. Eux, ils installent leur yourte pour l’été. Et pas des petites yourtes.
Ils ont aussi de quoi aérer depuis le dessus de la yourte.
En dehors de ces yourtes, il y a aussi les yourtes à touristes. Des rassemblements de plein de yourtes, qui sont là uniquement pour accueillir les touristes. Mais on peut aussi loger directement chez les familles d’agriculteurs pour le même prix. C’est au choix ! Pour ma part, je suis passé chez deux familles.
Le premier jour, c’est un petit garçon qui m’a fait des signes au loin pour que je passe chez eux. Il était très gentil.
J’ai pu goûter leur kajmak.
De la crème de lait. La première famille l’obtenait avec une centrifugeuse, la seconde en faisant chauffer.
Ensuite, il m’a fait goûter du lait.
J’ai d’abord pensé que c’était du lait totalement appauvri, il semblait très transparent. Peut-être qu’ils récupéraient la matière grasse justement pour faire la crème précédente.
Puis j’ai goûté… Ça n’avait pas du tout le goût du lait de vache. Ce n’était pas du lait de vache.
Il m’a ensuite montré des chevaux, puis il m’a montré qu’ils l’agitaient.
Difficile de communiquer quand on n’a pas la langue, du coup j’ai un peu cherché sur Internet et c’est du koumis.
J’ai eu la confirmation le lendemain, dans une autre famille, on m’en a resservi en me disant quelque chose comme « koumis ».
Il m’a montré qu’ils attachent les pattes avant des chevaux (entrave). J’y connais tellement rien, si ça se trouve on fait ça aussi en France, mais je n’en avais jamais entendu parler.
Je pensais que j’étais sportif, mais faire un foot à 3000 m contre un gamin de 12 ans m’a remis à ma place. En 5 min, j’étais à bout de souffle.
À part ça, c’était une famille normale : en mangeant, le père regardait une série, la mère était au téléphone, et le fils faisait le con.
Les pays en « stan » ont longtemps été liés à la Russie via l’URSS.
Ils ont un peu tous les mêmes bâtiments, les mêmes parcs pour enfants, et ont tous connaissance du russe.
Mais de nos jours, la Chine commence à avoir plus d’influence, on dirait.
Au Tadjikistan, l’or a longtemps été récupéré par des Tadjiks, puis le Tadjikistan l’a abandonné. Alors les Chinois ont construit des productions d’or, et aujourd’hui c'est exploité par la Chine d'après ce que j'ai compris.
Et le plus impressionnant est au Kirghizistan, ils sont en train de construire un train qui passe à travers les montagnes (ils font des gros trous dedans) et qui joindra la Chine et l’Ouzbékistan.
Dans les montagnes, il y a des Chinois un peu partout qui travaillent. Et le plus surprenant, c’est le fait que les panneaux y sont écrits en chinois, avec en petit en dessous du kirghiz (ou du russe ?).
En arrivant au Tadjikistan, on s’est vite rendu compte qu’assez peu de personnes parlaient anglais. Les seuls mots qu’ils connaissent, c’est « Hello », « Where are you from ? » Et les petits de la ville de Penjikent n’arrêtent pas de le dire en voyant marcher un blanc dans la rue. Surtout avec le gros sac, ils ne peuvent pas me louper.
On a rencontré une seule petite qui parlait anglais. Habillée tout en rose, et avec un parapluie contre le soleil, elle m’a fait rire. Mais elle parlait mieux anglais que moi, elle m’a même appris un mot. On en a profité pour faire un cours de tadjik basique :
Bonjour, Salom Merci, Rahmat Tchoumotchiré, comment vas-tu ? Man narz, je vais bien Kani, où est… ? Na narzou naganda, ni bien ni mal
Écrit avec mon oreille de Français. Et écrire avec une oreille, ce n’est pas facile.
Elle était contente de parler en anglais, sa prof lui avait dit qu’il fallait qu’elle parle avec des touristes si elle voulait améliorer son anglais.
Le Tadjikistan, ce n'est pas un pays vraiment habitué aux touristes.
Alors, dans un premier temps, j’avoue que je me suis rassuré en partant avec quelqu’un, histoire de pouvoir s’acclimater tranquillement au pays.
Martin, 45 ans, a de l’expérience dans beaucoup de pays du monde et sait baragouiner le russe. Autrement dit, le camarade idéal pour bien démarrer dans ce pays.
Ah oui, le russe, parce que dans tous ces pays d’ex-URSS, les gens parlent le russe en seconde langue. Et ce n’est pas comme les Français avec l’anglais en seconde langue, eux, ils le parlent vraiment très bien, et tous.